L'économie et l'écologie sont-elles conciliables ?

Publié le par Aurélien

Au cours de l’histoire, l’émergence de l’idée de progrès a bouleversé les équilibres traditionnels des sociétés. La croissance basée sur le développement technique s’est alors imposée comme moteur de l’évolution. De la boîte de Pandore du progrès technique se sont échappés bien des effets positifs mais aussi maints effets inattendus.

En effet, les principes économiques actuels sont simples et basés sur deux théorèmes complètement faux : les ressources sont illimitées et les besoins des consommateurs doivent croître pour ne pas entraver la croissance. Or, les ressources s’épuisent et la population ne peut pas être illimité (problème de surface). La généralisation de notre modèle de croissance est  donc matériellement impossible. Le constat est accablant : à moins de modifier rapidement nos politiques énergétiques, la demande mondiale d’énergie aura augmenté de 65 % entre 1995 et 2020.

Comme le fait remarquer Albert Jacquard, nous avons depuis peu pris conscience que la planète est « finie » et que si nous n’infléchissons pas nos politiques de productivisme à outrance, nous allons droit dans le mur. Si les chinois devaient consommer autant de papier et d’automobiles que les américains, la Chine a elle seule utiliserait plus de bois et de pétrole que le monde n’est capable d’en produire.

Il s’agit désormais de savoir quel monde nous voulons, s’il est possible de repenser l’économie en fonction de l’environnement et non l’inverse. Bien sûr, il ne s’agit pas de prôner la décroissance totale, mais d’utiliser les moyens techniques qui sont déjà en notre possession, et dont l’utilisation est souvent bridée, pour mettre en œuvre des politiques cohérentes de développement durable.

La planète est notre maison commune, l’espace d’une communauté mondiale qui reste à construire. Des objectifs, des bases éthiques et des champs d’intervention communs doivent être établis. Nous devons par exemple nous accorder sur la gestion des biens publics mondiaux tels que l’eau ou les ressources fossiles qui font partie du patrimoine commun de l’humanité.

Le défi majeur pour l’avenir de la planète est donc de réussir à concilier le respect de l’environnement et les activités économiques. France GAMERRE, Présidente de Génération Ecologie et candidate déclarée à l’élection présidentielle, est invitée à un dîner-débat sur ce thème le mercredi 20 septembre à 20 h 00 par Jacques KOSSOWSKY, député des Hauts-de-Seine et Maire de Courbevoie. Cette manifestation se tiendra à la Salle des Fêtes, 7 avenue Aristide Briand à Courbevoie (92).

Publié dans Communiqués de presse

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