La biodiversité de plus en plus menacée

Publié le par Aurélien

La perte de biodiversité ne cesse de s’aggraver. L’Union Internationale de Conservation de la Nature (UICN) a publié cette semaine sa liste rouge des espèces menacées d’extinction. Ce sont ainsi plus de 16 000 espèces (sur 40 000 étudiées) qui sont menacées, dont les plus connues sont l’ours polaire, victime du réchauffement climatique, et l’hippopotame, cible de la barbarie humaine. En effet, 95 % des hippopotames de la République Démocratique du Congo ont été décimés en 12 ans, pour leur viande et leur ivoire.

L’UICN constate par ailleurs que 784 espèces sont officiellement éteintes, et que 65 n’existent plus à l’état sauvage. Cette liste rouge est composée de un huitième d’oiseaux, un quart de conifères, un quart de mammifères et un tiers d’amphibiens (qui représentent de très bons bioindicateurs).

Ces nouvelles données ont de quoi nous faire réfléchir sur le rôle que nous jouons dans cette extinction massive. C’est à nous tous, citoyens et politiques, de prendre les bonnes décisions.

Il incombe ainsi à chacun de préserver les écosystèmes, de ne pas favoriser les trafics internationaux par nos achats (ivoire, bois, ailerons de requins, etc.). Il est également impératif de ne pas introduire d’espèces invasives ou de limiter l’utilisation de produits phytosanitaires. Les conséquences de tels actes, qui débutent dans nos jardins, sont parfois catastrophiques pour les milieux naturels !

En tant que politique, je me dois de proposer des mesures concrètes. L’inconvénient majeur réside dans le fait que les problématiques environnementales ne sont pas assez prises en compte par nos gouvernements successifs.

Il serait pourtant relativement simple de développer à grande échelle le système des corridors biologiques, afin de créer de réelles interactions entre les écosystèmes. De même, il serait aisé d’informer le public afin de lutter contre les espèces invasives. Beaucoup d’autres points peuvent être approfondis ; tout dépend de la volonté politique. Le débat pour 2007 doit certes évoquer les problèmes sociaux et économiques, mais nous devons y inclure la préservation de l’environnement. C’est pour cette raison que je souhaite mettre en place une politique de développement durable concrète et réaliste. Préserver la biodiversité, c’est aussi préserver nos ressources et notre avenir.

France GAMERRE

Publié dans Humeur

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